jeudi 6 mai 2010

Edito

BD, comic's

Ecographie d'une écologie moderne.





















D . L . P















C . G

La conscience collective : Une force plus vraie que nature

Introduit en 1866, le terme “écologie” désigne l’étude scientifique des interactions entre le biotope et les êtres vivants, le tout formant l'écosystème. 110 ans après, une fondation « les Amis de la Terre - Belgique » fut créée. Elle donna naissance au parti écolo en 1980.

D'une science devenue mouvement politique, c'est aujourd'hui par une culpabilisation d'ordre
individuelle qu'elle s'impose dans nos esprits. La politique a pour mauvaise manie de ne s'attaquer qu'aux conflits qu'elle a elle-même engendrée. On vous préviendra donc des néfastes produits ménagers, destructeurs de notre fine couche d'ozone; du papier plastifié,...

Vous a t'on sensibilisé sur le tourisme, activité faisant tenir la fragile économie de centaines pays? Et pourtant le touriste pollue 7 à 10 fois plus que l'habitant local.

« Polluer, c'est mal! ». Maintenant, il est tout de même temps de se demander s'il n'y a pas quelque chose derrière ces montagnes. L'écologie politique, ce n'est plus d'actualité, ce n'est plus le problème, ce n'est plus suffisant.

Aujourd'hui nous faisons vivre le système et lui nous offre une sécurité, des occupations, bref un confort. Et c'est à travers lui que nous sommes pieds et poings liés. Heureusement, ce n'est qu'une métaphore et nous pouvons briser nos chaines par la « sapiens disciplina», soit l'éducation intelligente.

Comment l'État me considère-t’il?
Ne suis-je qu'un enfant que l'on menace d'une privation de télévision? Il semble que oui. Il nous fixe un objectif et n'hésite pas à instaurer toutes sortes de mesures, qui vous semblent en grande partie inutiles, voire inconnues.
Et je ne vous contredirai pas.
Néanmoins, l'éducation intelligente dans un esprit de conscience collective nous pousse à nous rappeler qu'il ne faut pas voir en la législation qu'une forme de censure. Pour la prochaine génération, ce qui vous apparait comme une restriction ne leur sera qu'une mœurs logique, compréhensible et intelligente. Il est donc de notre devoir de ne pas oublier l'importance de nos décisions, et du patrimoine que nous leur léguerons! Pris par vagues de paniques, nous tentons de résoudre nos problèmes à court-terme, se disant qu'il n'y aura pas de futur sans un présent concret. Mais le présent est pensé de façon tel que la société, par son obstination à un surdéveloppement continuel et insensé, ne peut engendrée de futur quel qu'il soit.

Les pessimistes, ou même seulement réalistes me demanderont que pourrait-on mettre en place qui serait différent de l'écologie politique? Quel parti politique serait assez fort pour changer les choses? N'est-ce pas le rôle des puissants de se creuser les méninges tout en tenant compte de la crise? Je vous répond qu'il ne faut pas de système politique. Et ce n'est en rien anarchiste. L'anarchie c'est la destruction de toute forme de pouvoir. Je vous propose de créer le votre : celui d'instaurer une conscience collective. Cela commence en se remettant en question quant à notre plaisir et à la valeur de ces «apple choses» qui nous en apporte. Avoir le rendu d'un plaisir éphémère, en se cachant derrière l'excuse d'une philosophie carpe diem, n'est plus tolérable. Être carpe diem, oui, sans bagage non! Ainsi, concentrer nos efforts sur une évolution durable ne sera plus une énergie gaspillée par une réalité économique qui va à son encontre.
Il semblerait que les porteurs du drapeau vert aient oublié qu'avant d'être un mouvement politique, l'écologie est une idée diffusée par une communauté voulant vivre en symbiose avec son environnement.
Beaucoup sont émerveillés par Avatar, film de James Cameron, mettant en avant le lien entre les êtres vivants et la nature. Ils voudraient y être! Alors pourquoi rester spectateur de votre vie?

SINE

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