jeudi 1 avril 2010

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Alors...N°0....

Petite BD pour commencer.

Introduction


Nous voici dans l’ère de la masse et le cinéma n’y échappe pas. Comme toujours il est utilisé pour ses qualités de communication et de diffusion.

Ceux qui viennent s’asseoir pour le regarder n’attendent que du divertissement pour nourrir leur journée et du popcorn pour leur estomac.
Les effets spéciaux dépassent la réalité pour faire oublier la sienne au spectateur. Toujours plus de trucages pour élargir la créativité des réalisateurs, pourtant les scénarios ne changent pas.

Durant ces dernières années le cinéma s’est de plus en plus homogénéisé d’un pays, d’un continent à l’autre. Les rouages d’une grosse industrie ce sont mis en route avec ses monopoles, ses stratégies, sa grande production, laissant peu de place aux autres façons de penser et diffuser un film.

D . L . P

Bd, comic's

La Bobine d'Ariane


La Bobine d’Ariane

On se fait un kiné? Quoi, un kinésithérapeute? Non, un ciné abruti...
Voilà un magnifique nom de groupe Facebook, n'est-il pas ! L'enjeu de ce numéro, c'est de vous faire perdre cet affreux tic langagier.

Un traitement radical serait le bienvenu, je vous prescris quelques séances dans les « AUTRES » cinémas. Les cinémas de quartier ayant pour la plupart disparus, il reste quelques bastions indépendants qui valent le détour. La thérapie doit s’effectuer en festival, l’ambiance en est curative avec la 23e édition du BIFFF qui se déroulera du 8 au 20 avril sur le site de Tour et Taxi (oui on sait, c'était mieux au 44) avec une sélection toujours aussi variée (80 films) et surtout cette compétition de courts métrages belges le 16/04.

Du côté de la Cinematek le cycle Expérimental s'achève en avril c'est l'occasion d'aller voir les courts métrages de feu Man Ray les 2 et 9 avril, ou encore l'essai (F for Fake) d'Orson Welles sur le faussaire d'oeuvres d'art Elmyr de Hory., Il est un questionnement sur le rapport créateur/création (du grand O.W.).

Toujours plus court en avril, on passera sans rechigner à la 13ème édition de la nuit du court métrage au cinéma Vendôme le 30 avril.
Si avec tout cela votre esprit critique et votre envie de communiquer (sans arrières-pensées) de belles idées ne va pas mieux, revenez me voir le mois prochain, même jour, même lieu, même heure.

Pour une nouvelle consultations, …
Viens voir le Docteur.

C . G

Bipartite au guichet,... (le choix au cinema)


Bipartite au guichet, ... comme dans l’isoloire.

L’imaginaire s’empare de nos salles, tout récit est adapté pour ravir effets spéciaux et 3D. Hélas, rien n’y est vraiment raconté.
Les styles fantastique, héroïc fantasy, ... sont aujourd’hui, avec les scénarios catastrophes, les grands chéris du cinéma de divertissement.

Du Seigneur des Anneaux à Alice in Wonderland en passant par Harry Potter, tous mettent en scène de fabuleux personnages dans un monde merveilleux, mais la vraie intelligence que pouvait détenir ce type de récit est éliminée lors de la scénarisation.

Mais où est passé le génie du récit de Lovecraft, les transpositions intelligentes d’étapes de la vie de l’Homme, de ses angoisses les plus primitives, la folie d’Edgar Allan Poe, récit tranchant net et schizophrénique.

Aujourd’hui prime “l’imagination créatrice” dans le graphisme des personnages ou des décors, le tout mis en scène, dans un grand spectacle visuel, vous sondant l’esprit durant 2H30.

Si le Fantastique nous arrache à la terreur de l’actualité quotidienne, le cinéma sait aussi relativiser en nous rappelant que la terre s’éteindra bientôt.

De 2012 à Avatar en passant par le Jour d’Après, la fin de notre “belle” humanité est remise à toutes les sauces mais entre nous, la catastrophe c’est le cinéma du genre.

D . L . P

Le prix à payer pour communiquer

Communiquer ne devrait pas avoir de prix, pourtant il y a mastercard.

Qu'ils soient civils, pénaux, commerciaux, nos codes sont les précieux garants de notre modernisation.

Rien n'apparait du néant.
Un homme Napoléon Bonaparte, despote éclairé et stratège hors pair, futl'investigateur de ces codes.
“Objectif : accorder une certaine liberté bonapartiste ”.
Dans cet élan de générosité, il faut respecter une règle primordiale sortie de la bouche même du père de nos codes : « une constitution doit être courte et obscure, pour ne pas gêner l'action du gouvernement ».

Bon d'accord, le petit cours d'histoire tout le monde s'en fout! Préparons les popcorns et étalons nous sur les films!
Aujourd'hui, le 7ème art est plus que jamais présent dans notre société. Oh mon Napoléon! Quel blasphème!
Je voulais dire que le cinéma poubelle, lui, est plus que jamais présent dans notre société de
consommation et de « services ». Normal puisqu'il est devenu un marché économique avant d'être un échange artistique. On a toujours eu la sale manie de quantifier les choses, leur donner une valeur pécuniaire déterminée par les politiques des États. Mais pour quel motif?! Les créations ont une valeur artistique et elles sont tout sauf un vulgaire bout de papier cacheté par un €!

A vous d'en tirer vos propres conclusions mais si on quantifie tout, faisons le jusque bout! Puisque la mode est un éternel recommencement, reprenons sa formule : prenez des gladiateurs dans un grand colisée plasma, rajoutez-y un zeste de violence et de sadisme, mettez le tout derrière un écran pour éviter que le spectateur ne culpabilise, chiffrez le tout et... ça y est! On l‘obtient notre cinéma poubelle! A présent, faisons un classement des plus grosses poubelles, le fameux « box office succes » qui signifie littéralement « guichet du théâtre qui fait recette ». On intègre les notions de propriétés et de créations intellectuelles, par créations on entend qu'un individu est l'auteur de créations d'esprits (images, dessins, écrits, musique, etc). Avec ses maitres mots comme les termes brevet et copyright.


Cette idée de propriété et ces grandes épopées de la légitimité de l'œuvre de l'auteur auraient du développer et encourager la créativité, mais c'est la finalité qui inverse la tendance : si on étouffe la créativité intellectuelle, le cinéma devient une guerre! Son nerf est l'argent et les médias son champs de bataille.
Capable du pire comme du meilleur, c'est en ne faisant qu'un pas que l'on passe du sublime au ridicule.

SINE

Biblio conseille, pour tous...


Références à consulter, conseiller ou consommer sans modération.

L'éditeur spécialisé dans le domaine du cinéma en Belgique, Yellow Now répondra aux attentes des plus exigeants. Avec les années leur catalogue propose une gamme réduite mais cohérente au niveau des choix éditoriaux, de Godin à Godard en passant par le cinéma documentaire décrit par C. Bizern

=> www.yellownow.be <=

Du côté du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), on remarquera deux ouvrages sur les fonctionnements du marketing et de la distribution dans l'industrie du cinéma. Bien que le domaine d'étude soit la France ou Hollywood, ils éclaireront le lecteur sur la complexité des mécanismes de la machine, ses chiffres et sa hiérarchie.

Autre ouvrage chez le même éditeur : " Les remakes des films français à Hollywood » R. Moine (CNRS éditions, 2007), pourquoi américaniser le cinéma français,... pour l'exporter ?

Quel marketing pour le cinéma : Laurichesse Hèlène (CNRS éditions, 2006)

Hollywood à la conquête du monde : Mingant, Nolwenn (CNRS éditions, 2010)

C . G

Références à consulter, conseiller ou consommer sans modération.

L'éditeur spécialisé dans le domaine du cinéma en Belgique, Yellow Now répondra aux attentes des plus exigeants. Avec les années leur catalogue propose une gamme réduite mais cohérente au niveau des choix éditoriaux, de Godin à Godard en passant par le cinéma documentaire décrit par C. Bizern

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Du côté du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), on remarquera deux ouvrages sur les fonctionnements du marketing et de la distribution dans l'industrie du cinéma. Bien que le domaine d'étude soit la France ou Hollywood, ils éclaireront le lecteur sur la complexité des mécanismes de la machine, ses chiffres et sa hiérarchie.

Autre ouvrage chez le même éditeur : " Les remakes des films français à Hollywood » R. Moine (CNRS éditions, 2007), pourquoi américaniser le cinéma français,... pour l'exporter ?

Quel marketing pour le cinéma : Laurichesse Hèlène (CNRS éditions, 2006)

Hollywood à la conquête du monde : Mingant, Nolwenn (CNRS éditions, 2010)

La Centrale

Voici la page centrale du numéro zéro (sans son texte), à chaque numéro retrouvez une page centrale réalisée par rapport au sujet abordé.

Ce mois-ci : le Cinéma et son "Hollywood boulevard"