jeudi 1 avril 2010

Le prix à payer pour communiquer

Communiquer ne devrait pas avoir de prix, pourtant il y a mastercard.

Qu'ils soient civils, pénaux, commerciaux, nos codes sont les précieux garants de notre modernisation.

Rien n'apparait du néant.
Un homme Napoléon Bonaparte, despote éclairé et stratège hors pair, futl'investigateur de ces codes.
“Objectif : accorder une certaine liberté bonapartiste ”.
Dans cet élan de générosité, il faut respecter une règle primordiale sortie de la bouche même du père de nos codes : « une constitution doit être courte et obscure, pour ne pas gêner l'action du gouvernement ».

Bon d'accord, le petit cours d'histoire tout le monde s'en fout! Préparons les popcorns et étalons nous sur les films!
Aujourd'hui, le 7ème art est plus que jamais présent dans notre société. Oh mon Napoléon! Quel blasphème!
Je voulais dire que le cinéma poubelle, lui, est plus que jamais présent dans notre société de
consommation et de « services ». Normal puisqu'il est devenu un marché économique avant d'être un échange artistique. On a toujours eu la sale manie de quantifier les choses, leur donner une valeur pécuniaire déterminée par les politiques des États. Mais pour quel motif?! Les créations ont une valeur artistique et elles sont tout sauf un vulgaire bout de papier cacheté par un €!

A vous d'en tirer vos propres conclusions mais si on quantifie tout, faisons le jusque bout! Puisque la mode est un éternel recommencement, reprenons sa formule : prenez des gladiateurs dans un grand colisée plasma, rajoutez-y un zeste de violence et de sadisme, mettez le tout derrière un écran pour éviter que le spectateur ne culpabilise, chiffrez le tout et... ça y est! On l‘obtient notre cinéma poubelle! A présent, faisons un classement des plus grosses poubelles, le fameux « box office succes » qui signifie littéralement « guichet du théâtre qui fait recette ». On intègre les notions de propriétés et de créations intellectuelles, par créations on entend qu'un individu est l'auteur de créations d'esprits (images, dessins, écrits, musique, etc). Avec ses maitres mots comme les termes brevet et copyright.


Cette idée de propriété et ces grandes épopées de la légitimité de l'œuvre de l'auteur auraient du développer et encourager la créativité, mais c'est la finalité qui inverse la tendance : si on étouffe la créativité intellectuelle, le cinéma devient une guerre! Son nerf est l'argent et les médias son champs de bataille.
Capable du pire comme du meilleur, c'est en ne faisant qu'un pas que l'on passe du sublime au ridicule.

SINE

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